FEDIAF, AAFCO et NRC

FEDIAF, AAFCO et NRC

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Tout d’abord permettez moi un aparté. Dans le monde du cru il n’y a pas de méthode mieux ou pire qu’une autre. Il y a des méthodes différentes. Ce blog a un parti pris assumé pour le Prey Model, vous aurez pu le comprendre au fil des lectures des différents articles. Je m’efforce donc, non pas de vous convaincre, mais de vous exposer les raisons pour lesquelles j’ai décidé de me positionner sur ce régime et non un autre.

Dans le cadre de l’alimentation crue, donc le raw feeding, plusieurs courants se détachent :

  • Le prey model que nous suivons ici avec os charnus, viandes, abats, poissons et œufs de temps en temps
  • Le barf : une base de prey model avec des végétaux, huiles, yaourt, algues et autres compléments
  • La ration ménagère : viande crue ou cuite, riz ou autre céréale, légumes crus ou cuits et cmv (complément ou complexe de minéraux et vitamines)
  • Les rations NRC : une base de prey model agrémentée de compléments, basées sur les profils nutritionnels déterminés par le NRC. C’est ce dernier point que nous allons tenter d’expliquer

 

Dans l’univers de l’alimentation animale il y a plusieurs agences et organisations qui réglementent et statuent sur les besoins nutritionnels des animaux

Aux USA
Au niveau fédéral la FDA et la USDA sont chargés de la sécurité des aliments pour animaux que ce soit ceux importés ou fabriqués aux USA

  • La USDA (United States Department of Agriculture) : l’équivalent de notre ministère de l’agriculture
  • La FDA (Food and Drug Administration) qui réglemente les aliments pour animaux. Elle n’établit aucune exigence en matière d’étiquetage, mais contrôle les marques d’aliments pour animaux pour s’assurer que le nom du fabricant soit indiqué sur l’étiquette, que les ingrédients utilisés soient sans danger, et que les étiquettes ne soient pas trompeuses. Elle n’établit aucune norme nutritionnelle ni de protocole d’essais d’alimentation.
  • Le CVM (Center for Veterinary Medecine) fait partie de la FDA et régule les médicaments pour animaux, les aliments dit « médicaux » et les additifs alimentaires.
  • L’AAFCO  (Association of American Feed Control Officials)
    Les membres de l’AAFCO peuvent inclure du personnel de la FDA, du CVM, et des fabricants d’aliments pour animaux de compagnie
    Elle est en partenariat avec la FDA
    Elle publie des projets de loi (model bill) et les codes pour les aliments pour animaux.
    Elle établit les quantités des nutriments que l’alimentation doit contenir en fonction de l’âge.
    Elle crée les définitions des ingrédients.
    Elle ne régule pas la source de protéines ou d’autres nutriments essentiels, ni leur digestibilté ou biodisponibilté
    Les normes établies par l’AAFCO sont faites sur des aliments transformés industriels et pour les aliments transformés industriels
    L’AAFCO détermine ce qu’est un aliment « complet et équilibré » comme on peut le lire sur les emballages
    Pour déterminer ce qui est complet et équilibré et être approuvé par l’AAFCO, il faut :
    1 – que le produit contienne le montant approprié de nutriments déterminé par l’AAFCO pour tous les âges, ce qui inclue croissance, reproduction et maintient pour adulte.
    Dans ce cas il y a juste besoin d’une analyse chimique standard et rien de plus, tant que l’alimentation a les minimas recommandés selon l’AAFCO.
    2 – que le fabricant prouve la pertinence nutritionnelle de l’aliment après avoir accompli et passé un essai nutritionnel validé par l’AAFCO.
    3 – que l’aliment soit similaire nutritionnellement à un produit de la même gamme déjà approuvé par l’AAFCO
    L’approbation de l’AAFCO indique juste que l’aliment contient les nutriments basiques pour le chien ou le chat, basé sur diverses méthodes dont certaines sont plus légitimes que d’autres.
    Les profils nutritionnels de l’AAFCO sont basés sur ceux créés par le NRC.
    En guise d’alternative à l’élaboration d’un aliment qui répond aux exigences de l’AAFCO, un fabricant qui veut affirmer que son produit est équilibré, peut conduire un essai d’alimentation.
    Les essais pour les aliments pour chiens et chats nécessitent un minimum de 8 animaux, et l’essai doit durer 26 semaines ou 6 mois. La même formule doit être donnée pendant toute la durée de l’essai et l’AAFCO autorise jusqu’à 25 % des retraits d’animaux de l’essai pour des raisons non nutritionnelles. Et les données de ces 25 % n’ont même pas besoin d’être rapportées à l’AAFCO.
    Si les animaux restant de l’essai maintiennent leur poids ou perdent moins de 15 %, alors l’essai et le produit seront validés.
    Par contre il n’y a aucune limite au poids que peuvent prendre les animaux.
    Les essais pour les chiots / chatons et les chiennes / chattes gestantes sont identiques mais durent seulement 10 semaines.
  • Le NRC (National Research Council Committe on Animal Nutrition)
    Il passe en revue des recherches publiées
    Il génère des rapports qui fournissent des recommandations sur les besoins nutritionnels des chiens et chats.
    Ces recommandations sont basées sur des recherches publiées à la fois sur l’alimentation industrielle et « entière »
    La dernière mise à jour des recommandations du NRC date de 2006.
  • Le Pet Food Institute est une organisation commerciale américaine qui représente les fabricants et travaille en étroite collaboration avec l’AAFCO pour évaluer les règlements et fait des recommandations sur les changements.
    Les membres du PFI incluent les principaux fabricants d’aliments pour animaux des USA.
    Le PFI supporte également la recherche et informe le public. Il est le porte parole de l’industrie pour la FDA et l’AAFCO et de nombreux membres de la PFI sont membres des commissions de l’AAFCO.
    Le PFI n’a pas de pouvoir décisionnel sur les tests et la formulation des aliments.

 

En Europe

  • La FEDIAF (Fédération Européenne De l’Industrie des aliments pour Animaux Familiers)
    Elle élabore une politique de protection de l’industrie des aliments pour animaux de compagnie dans la Communauté européenne
    Elle fournit des lignes directrices nutritionnelles pour une alimentation complète et complémentaire pour les chiens et les chats.
    Ses recommandations sont basées sur celles de l’AAFCO et du NRC.

 

En France

  • La FAACO
    Elle est l’interlocuteur référent des pouvoirs publics et institutions françaises.
    « Elle agit dans ses champs de compétences afin de promouvoir l’industrie française des aliments préparés pour animaux familiers.
    Aujourd’hui, la FACCO reste l’un des piliers essentiel de la FEDIAF. »

 

Les rations NRC
Ce sont des rations formulées selon les recommandations de ce comité, basées sur les apports nutritionnels des chats et des chiens. Contrairement au Prey Model tel que nous le recommandons ici et au travers de notre accompagnement sur le groupe Facebook,  ces rations sont élaborées de façon à apporter quotidiennement l’exacte quantité de tous les nutriments nécessaires à nos animaux domestiques.
C’est donc là que nos chemins divergent et pour plusieurs raisons :

  • Tout d’abord ces recommandations n’ont pas été réévaluées depuis 2006. Depuis plusieurs études ont été faites sur les ingrédients et ajouts de l’alimentation industrielle et leurs effets délétères
  • Les recommandations se basent sur des études qui ne sont pas forcément faites sur l’alimentation crue telle que nous la conseillons c’est à dire des viandes, abats et poissons non broyés, que l’on trouve dans le commerce et à destination de l’alimentation humaine.
  • Pour pouvoir atteindre les quantités de nutriments recommandées, il faut ajouter des compléments, souvent synthétiques.
  • Il semble qu’il y ait un réel conflit d’intérêt au sein même du NRC.

 

Des recommandations dépassées et des conflits d’intérêts

Dans cet article, j’ai pu trouver des informations intéressantes qui nous conforte dans notre position. Je remercie Susan Thixon pour son aimable autorisation de traduire son article.

L’Association for Truth in Petfood a directement interrogé les National Academies et voilà ce qu’il en est ressorti.

Nous (Association for Truth in PetFood) avons appelé les Académies nationales à la recherche de réponses pour savoir qui a financé les besoins en nutriments des chiens et des chats en 2006. Nous avons finalement été conduits au Board of Agriculture and Natural Resources (Division of National Academies/National Research Council directement responsable de la publication du rapport 2006). Katie, dans ce bureau, a déclaré que le rapport 2006 sur les besoins en nutriments des chiens et des chats, était financé par la FDA, le National Institute of Health (NIH) et… le Pet Food Institute (PFI). J’ai demandé à Katie combien chaque organisation avait payé pour financer ce rapport. Elle m’a répondu : « Je ne peux pas fournir cette information – c’était un contrat privatisé. »

Le NRC considère comme « sponsors » ceux qui engagent l’institution pour réaliser une étude. Ainsi, dans ce cas, le NRC a conclu un « contrat privé » entre les sponsors FDA, NIH et PFI.

Ce n’est que le début des préoccupations de cette recherche sponsorisée par la FDA, le NIH et le PFI…

« Une fois qu’un projet est financé, les Académies nationales recherchent des candidats pour les membres des comités d’étude de consensus auprès de nombreuses sources, y compris les sponsors« .
« Les sponsors sont généralement invités à faire des présentations au comité lors de ses premières réunions pour discuter des attentes des sponsors pour l’étude. Il est également demandé au sponsor de fournir autant d’informations que possible concernant l’étude« .

Ainsi, la FDA, le NIH et le PFI ont été autorisés à nommer les membres du comité d’étude ET à discuter de leurs attentes concernant l’étude.

 

En ce qui concerne les conflits d’intérêts, voilà ce que déclare le NRC

« Il est essentiel que le travail des comités de l’institution utilisé dans l’élaboration des rapports ne soit pas compromis par un conflit d’intérêts important. A cette fin, le terme « conflit d’intérêts » désigne tout intérêt financier ou autre qui entre en conflit avec le service de la personne parce qu’il (1) pourrait nuire de manière significative à l’objectivité de la personne ou (2) pourrait créer un avantage concurrentiel déloyal pour toute personne ou organisation« .

Or d’après l’article de Susan Thixon en 2013, il semble que le NRC ne respecte pas ses propres règles puisque le Pet Food Institute a financé l’étude de 2006. Il est également intéressant de voir les positions de certains des membres du conseil d’administration de l’Agriculture et des Ressources naturelles (division du NRC engagée pour réaliser l’étude 2006 sur les besoins en nutriments des chiens et des chats) :

Gail L. Czarnecki-Maulden – « chercheuse nutritionniste senior chez Nestle Purina PetCare PTC, où elle est responsable du développement de concepts nutritionnels innovants à mettre en œuvre dans les produits alimentaires pour animaux de compagnie. Elle a contribué à l’établissement de normes nutritionnelles pour les aliments pour chiens et chats aux États-Unis en siégeant au sous-comité d’experts en nutrition canine et féline de l’Association of American Feed Control Officials ».

Gary F. Hartnell – « Senior Fellow de la société Monsanto, St. Louis, Missouri, où il est employé depuis 1983. Le Dr Hartnell est un expert des besoins nutritionnels des animaux destinés à l’alimentation. En tant que nutritionniste animalier pour Monsanto, il est chargé d’élaborer des stratégies et de mener des études sur la volaille, le bétail et l’aquaculture dans le cadre de l’évaluation des cultures génétiquement modifiées et de leurs coproduits en vue de leur acceptation par la réglementation, l’industrie et les consommateurs ».

Gene Hugoson – « Senior Fellow de la Global Initiative for Food Systems Leadership (GIFSL). La GIFSL a été créée en 2009 par l’Université du Minnesota en collaboration avec Cargill, General Mills et plusieurs autres grandes entreprises alimentaires ».

Robbin S. Johnson – « a pris sa retraite de Cargill le 1er janvier 2007. Il est aujourd’hui président de la Fondation Cargill ».

Mercedes Vazquez-Anon – « Directrice de la recherche en nutrition animale chez Novus International, un des principaux développeurs de programmes de santé et de nutrition animale pour l’industrie alimentaire animale ».

A l’heure de la finalisation de cet article (2021) les membres ont changé. Seule Mme Gail L. Czarnecki-Maulden est toujours en poste, mais on remarque la présence de Mr Aristos Aristidou directeur du département de Biotechnologie recherche et développement de la société Cargill

L’Association for Truth in PetFood, n’est pas la seule à relever les conflits d’intéret. En 2006 le Center for Science in the Public Interest écrit :
« Près d’un scientifique sur cinq nommé à un groupe d’experts de la NAS a des liens financiers directs avec des entreprises ou des groupes industriels ayant un intérêt direct dans les résultats de cette étude. Cette tendance constante à nommer des scientifiques ayant des conflits d’intérêts, viole clairement l’esprit des amendements du Federal Advisory Committee Act qui s’appliquent à la NAS ».
« La NAS a mal réussi à équilibrer les points de vue dans la majorité des panels d’étude examinés. La NAS ne semble pas tenir compte des informations sur les préjugés ou les conflits d’intérêts potentiels avant de nommer des personnes à un comité. En conséquence, environ la moitié des comités examinés comptaient des scientifiques ayant des préjugés identifiables qui n’ont pas été compensés par des scientifiques ayant des points de vue différents ».
« La NAS fournit de brèves biographies des personnes nommées à ses comités sur le site web de l’agence. Ces biographies pourraient aider les personnes qui envisagent de commenter la composition d’un comité. Cependant, ces biographies sont terriblement inadéquates car, dans la majorité des cas, elles ne fournissent pas de données cruciales concernant les conflits d’intérêts et les points de vue ».

L’article poursuit :

Les besoins en nutriments des chats et des chiens sur lesquels on s’appuyait avant le rapport du NRC de 2006, ont été publiés en 1985 et 1986 respectivement. Le financement de ces études a été assuré par la FDA, le CVM, le ministère de la santé et des services sociaux, l’USDA et le service de recherche agricole – tous des organismes publics. Un certain « soutien supplémentaire » à ces études antérieures a été fourni par le Pet Food Institute (rapport sur les chiens) et l’American Feed Industry Association (rapport sur les chats).

Le Bureau de l’agriculture et des ressources naturelles m’a dit qu’un « soutien supplémentaire » en 1985 et 1986 signifiait que l’AFIA et le PFI n’étaient pas des sponsors, donc qu’ils ne recevaient pas les bonus du parrainage (indice : une grande influence sur le résultat de l’étude).

Mais avec l’étude du NRC de 2006, le PFI est devenu un sponsor de l’étude, ce qui a permis à l’organisation de bénéficier des privilèges du parrainage (la possibilité de nommer les membres du comité et de fournir des informations au comité).

Sur la page d’ouverture (Vue d’ensemble) de l’étude 2006 sur les besoins en nutriments des chiens et des chats, nous trouvons cette déclaration éloquente…

« Cette édition contient les dernières données sur les besoins qui sont basés sur l’utilisation de nutriments dans des ingrédients couramment produits et disponibles dans le commerce dans les aliments pour chiens et chats plutôt que sur les seuls régimes alimentaires purifiés« .

Nous avons demandé au NRC de clarifier la définition des « régimes purifiés », il n’a pas répondu. Pour être clair, le NRC a répondu rapidement à toutes les autres questions sauf celle-ci – pour définir les « régimes alimentaires purifiés ». Cependant, nous avons trouvé cette définition en ligne :

« Les régimes alimentaires purifiés utilisent des ingrédients raffinés tels que la caséine, le saccharose, l’amidon de maïs et la cellulose. Ces ingrédients de qualité alimentaire humaine ont des compositions chimiques relativement simples (principalement une classification des nutriments) et cette caractéristique est importante pour la manipulation des nutriments individuels à des fins de recherche ».

Mots clés – « ingrédients de qualité alimentaire humaine ».

Les besoins en nutriments des chiens et des chats de 1985 et 1986 étaient basés sur des ingrédients de qualité humaine « purifiés ». Le rapport 2006 sur les besoins nutritionnels des chiens et des chats, partiellement financé par l’organisation de lobbying Pet Food Institute, n’était pas basé sur des ingrédients de qualité alimentaire humaine. Le rapport 2006 du NRC – qui deviendra bientôt la loi sur les aliments pour animaux de compagnie – est basé sur « l’utilisation de nutriments dans des ingrédients couramment produits et disponibles dans le commerce ». Des ingrédients courants tels que les céréales génétiquement modifiées et les farines de viande fondue, y compris celles provenant d’animaux 4D (dead, diseased, dying, and disabled = morts, malades, mourants et handicapés).

 

Les ajouts de compléments
Ils sont incontournables dans les rations NRC. En effet, il est supposé que malgré la variété dans la gamelle, une ration de prey model comme nous la conseillons, est carencée en différentes vitamines notamment le cuivre, le zinc et la vitamine E. Mais je vous renvoie à notre long développement sur les recommandations de NRC et leur bien fondé. Quand on base des recommandations sur une alimentation transformée, elles sont alors difficilement applicables à une régime naturel.

Si l’on prend l’exemple donné dans un blog de raw feeding outre Atlantique on peut lire :

Vous avez peut-être constaté que le régime alimentaire manque de choses comme le zinc et la vitamine E, mais les besoins de l’AAFCO en zinc sont basés sur la faible biodisponibilité du zinc dans les croquettes. Les phytates des croquettes se lient au zinc, ce qui rend le zinc inaccessible au chien. Il n’y a pas de phytates dans un régime Prey Model, donc ce n’est pas un problème.

Un grand nombre des compléments utilisés sont synthétiques, et outre l’absence d’information sur leur provenance offrant peu de garanties sur la transparence de fabrication, cela pose un problème dans leur biodisponibilité et parfois leur innocuité. Le Dr Ron Carsten en parle dans ce pdf que je mets à votre disposition en fin d’article.

 

Pour conclure
La variété et la qualité des viandes, os charnus abats et poissons que vous apporterez à votre animal suffira à sa bonne santé et à sa vitalité, même sans ajout de compléments ni calculs de chaque nutriment à chaque repas. Tout comme de nombreux parents savent que nourrir leur(s) enfant(s) sainement et de façon équilibrée ne se fait pas sur chaque assiette, mais sur le long terme en apportant une alimentation de qualité, fraîche et variée, je vous invite à faire de même pour votre animal.

Toutefois, je peux entendre que pour certains, les calculs restent rassurants. Et si ces calculs ne sont pas dans mon optique ni dans mes recommandations, il existe de nombreux sites où des calculateurs sont mis gratuitement à disposition des utilisateurs. Nul besoin de payer pour obtenir un tableau excel ou un calculateur qui indique les quantités de chaque nutriment journalier en utilisant des formules pré établies et qui suivent les profils nutritionnels posés par le NRC.

 

Pour en apprendre plus sur l’AAFCO et le NRC
Le Dr Conor Brady propose un webinar sur le sujet : ici

 

 

 

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